Le concert de Foals avait attiré la foule lundi soir à l'Atelier, malgré le fait qu’il soit programmé à cette période de l’année, et malgré la chaleur ambiante dans la salle. Les Anglais ont joué autant de morceaux de leur dernier album «Total Live Forever» que du premier «Antidotes».
La première partie de leur setlist fut dominée par les titres récents, plus en retenue et tout en progression, dont les subtilités sont peut-être plus perceptibles sur disque. Mais c’est lorsqu’ils deviennent explosifs(«Afterglow») qu'ils excellent le plus, car l’aspect nerveux et énergique de leurs rythmiques devient alors imparable («Olympic Airways»)
Emmenés par un Yannis Philipakis qui semblait par moments préoccupé (problèmes de réglages?), et qu'on a tout de même connu dans un meilleur soir, Foals fit décoller la soirée avec Spanish Sahara. Ce véritable bijou, qui évolue de minutes en minutes, ne manqua pas de faire réagir le public. Les tomes étaient ensuite de sortie sur un «Electric Bloom» martial, avant un rappel entamé sur l’irrésistible «Cassius». Quelles que soient les conditions, ce groupe ambitieux est une valeur sûre.
Cédric Botzung
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