«Paris ouverts: jumelles sous terre ou nourriture pour poissons?» Le groupe en italien récemment ouvert sur Facebook et récoltant près de 500 adhérents n’est pas passé inaperçu. Provoquant l’indignation de nombreux internautes, il montre une nouvelle fois que le réseau social est capable du meilleur comme du pire. Jouant sur le terrain de la provocation sordide, en pariant sur la sépulture probable des deux fillettes de six ans disparues depuis le 1er février, le groupe a alerté les autorités.
«Nous sommes devant l’énième preuve de ce que le réseau social, hormis les choses merveilleuses, peut présenter, à savoir un conteneur d’ordures privé de sensibilité et préjudiciable pour la dignité personnelle», s’est indigné le sociologue Antonio Marziale, président et conseiller de l’Observatoire et conseiller pour la Commission parlementaire pour l’enfance.
Pour le sociologue, il est nécessaire que les enquêteurs remontent à la source des auteurs du groupe, pour les aider à revoir leur comportement et adopter un sentiment approprié dans ce cas de figure: la honte. La page a finalement été retirée de Facebook suite aux nombreux signalements des internautes.
(L'essentiel Online/man)
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