Revue de presse... |
Services et gestion |
Malus pour l'égalité.- L'article 13 du projet de loi de réforme des retraites prévoit de créer un malus de 1% de la masse salariale pour les entreprises de plus de 300 salariés qui ne respectent pas l'obligation d'informer annuellement leur comité d'entreprise sur l'égalité professionnelle (situation comparée des hommes et des femmes).(Echos) Mini-pic de départs en retraite à prévoir.- En attendant de décider comment réagir concrètement face à la réforme des retraites, les entreprises vont vraisemblablement devoir faire face à un regain des départs en retraite, dû aux salariés à jour de leurs droits craignant les conséquences de la réforme.(Echos) Alternance et quotas.- Le gouvernement planche sur une réforme de l'alternance afin d'inciter encore plus les entreprises à y avoir recours. P. Devedjian, ministre de la Relance, estime qu'il pourrait être contre-productif de relever le quota obligatoire de jeunes en alternance (aujourd'hui fixé à 3% de l'effectif des entreprises de plus de 250 salariés, il pourrait être relevé à 5% selon L. Wauquiez, secrétaire d'Etat à l'Emploi).(Echos) Apprentis du bâtiment.- Le réseau des CFA du bâtiment a signé hier une convention avec l'Etat qui financera 30% d'un programme de 2,7 millions d'euros sur 2010 pour inciter les entreprises du bâtiment à former leurs apprentis.(Echos) Précaution en débat.- Alors que le débat sur le principe de précaution fait rage, y compris à l'Assemblée aujourd'hui, Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'Ecologie, veut clarifier les modalités de sa mise en oeuvre, à travers la création d'une «boîte à outils» permettant d'en normaliser la mise en oeuvre.(Echos) Riverains d'usines dangereuses.- Alors que les plans de prévention des risques technologiques ont du retard, la loi «Grenelle II» passe de 15 à 40% le crédit d'impôt sur les travaux de sécurisation des habitations à proximité d'installations classées Seveso.(Echos) Crédit-conso.- Adoptée au Sénat hier soir, la réforme du crédit sera rapidement mise en oeuvre promet C. Lagarde, avant décembre (prévention du surendettement...), sauf pour les réformes techniquement lourdes (réforme du taux de l'usure par exemple). Le comité chargé de plancher sur la création d'un fichier positif des crédits sera créé dès juillet.(Echos, Tribune) Pression fiscale.- Le rabotage des niches fiscales pourrait aller plus loin que les 6 milliards annoncés dans le plan de stabilité. L'aile sociale de l'UMP milite, à travers la voix de P. Méhaignerie, pour un relèvement significatif de l'IR sur les hauts revenus.(Tribune) Salaires des fonctionnaires.- Le gouvernement s'apprête à une position dure sur les salaires des fonctionnaires au 1er juillet, avec un possible gel du point d'indice.(Echos)
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Tendances |
Hausse des impayés gaz.- GrDF estime que le nombre d'abonnements au gaz coupés pour impayés pourrait passer de 10.000 en 2008 à 300.000 en 2010 (après 100.000 en 2009).(Echos) L'Europe d'une seule voix.- Suite à un accord hier, le 1er service diplomatique européen va être mis sur pied. Baptisé «Service européen d'action extérieure», permis par le traité de Lisbonne, il rassemblera des fonctionnaires de la Commission et du Conseil et des diplomates nationaux, sous l'autorité du chef de la diplomatie (C. Ashton).(Tribune) Levées d'avant été.- Anticipant la pause estivale, les entreprises lèvent des fonds sur les marchés européens, à travers des émissions de dettes qui se multiplient. Même les obligations très spéculatives retrouvent accès au marché.(Echos)
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Affaires |
Edition concentrée.- Le marché mondial de l'édition reste très concentré avec les 10 premiers groupes réalisant 29,2 milliards de CA 2009, sur 50,45 milliards pour les 50 premiers. Le trio de tête reste inchangé par rapport à 2008 : Pearson, Reed Elsevier et Thomson-Reuters (14 milliards à eux 3).(Echos)
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L'info |
L'économie mondiale bascule Les pays émergents et en voie de développement prennent peu à peu le dessus : cette année, les pays membres de l'OCDE (30 pays les plus riches) ne représentent plus que 51% de l'économie mondiale, contre 60% en 2000, et 43% à l'horizon 2030 (Tribune, 17/06). La crise a précipité la transformation structurelle de l'économie mondiale au profit de l'est et du sud.?Les relations économiques se sont développées entre pays émergents, comme par exemple entre la Chine et le Brésil, l'Inde et l'Afrique du Sud. L'indien Tata est le deuxième investisseur en Afrique subsaharienne. La croissance pourrait être boostée par ce renforcement des échange entre les pays en développement.?Mais les inégalités risquent toujours de se creuser entre quatre familles : «pays riches», «pays convergents», «en difficulté» et «pauvres».
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Le débat |
Une rigueur très relative... Rigueur, mais de quelle rigueur parlez-vous ?, demande Laurence Boone dans «La Tribune» du 21 juin en relativisant l'importance de l'effort annoncé en Allemagne, en France et en Italie.?L'Allemagne annonce un plan qui, en termes de points de PIB monte progressivement en puissance : 0,4 point en 2011, 0,7 en 2012 et 0,9 en 2013 et 2014.?C'est le même ordre de grandeur pour la France (même si, partant avec un déficit plus fort, la France n'atteindra pas les 3% en 2013 avec ce seul plan).?Quant à l'Italie, elle s'impose un plan encore plus modeste, basé pour moitié sur la lutte contre l'évasion fiscale ! L'effort est modeste, conclut-elle. Sur les trois pays représentant les deux tiers du PIB de la zone euro, la rigueur est quasi-nulle cette année, de moins d'un point de PIB?l'an prochain.?Pas de raison donc de s'inquiéter, comme certains le craignent, d'un possible ralentissement de la croissance causé par la rigueur.?D'autant que la dépréciation de l'euro (déjà 20%) devrait, si elles reste maîtrisée, compenser largement les effets restrictifs de la rigueur modérée annoncée. Mais ces effets bénéfiques de l'euro sont limités dans le temps, prévient-elle quand même.?Il n'est pas impossible que la rigueur ne doive devenir un peu plus rigoureuse en 2012 !
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Indice |
La dépense sociale explose Alors que les recettes des Départements n'ont augmenté que de 1,6% en 2009, leur dépense nette d'action sociale s'est élevée à 28,7 milliards d'euros l'an passé (+6,3%). Crise oblige, l'emballement du RMI-RSA a entraîné une charge nette alourdie de 310 millions pour s'établir à 1,44 milliard d'euros. La dépense relative au RMI-RSA devrait de nouveau s'accroître. Pour 2010, les budgets primitifs des départements prévoient une augmentation comprise entre 4% et plus de 10% des dépenses sociales. Les chiffres-clé SMIC: 8,86 euros/heure Plafond Sécu: 2.885 euros/mois Euro/dollar: 1,2369 (1,2265 le 14/06) Or: 1.254,5 $ (1.223,75 $ le 14/06) Brent: 78,48 $ (75,62 $ le 14/06) Référence des loyers: 117,81 (1er trim. 10) TBB: 6,6% CAC 40: 3.736,15 (3.626,04 le 14/06) Mid & Small 190: 6.422,27 (6.326,40 le 14/06).
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