L'auteur des coups, mineur, risque dix ans de réclusion criminelle. Selon les premières conclusions de l'autopsie, la jeune fille de 13 ans est morte des suites des coups qui lui ont été portés et non de la chute qu'ils ont entraînée, avait indiqué mardi le procureur. Elle a succombé à ses blessures lundi après avoir été violemment frappée à la mi-journée à la sortie du collège Voltaire de Florensac par le frère d'une de ses camarades, en raison d'un différend amoureux entre les deux jeunes filles.
L'auteur des coups, scolarisé à Sète en BEP mécanique et domicilié à Florensac, avait été placé en garde à vue le jour même après s'être rendu à la gendarmerie. «C'est dur, parce que mon fils n'était pas parti pour la tuer, il était là pour protéger ma fille», a confié la mère de l'adolescent. «Il a vu rouge, il ne se rappelle plus de ses gestes. Il voulait lui mettre deux claques et il a pété un câble», a-t-elle ajouté. Les obsèques ont eu lieu, jeudi, avant une marche silencieuse samedi en mémoire de la victime.
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