Sur une rangée, des photos en noir et blanc. Les tags y sont insultants pour les forces de l'ordre, les bus ont les vitres cassées. Sur la rangée au-dessus, les photos sont en couleur. Les graffitis flambent sur des murs entiers. «Les couleurs montrent qu'il y a de la vie, ce sont les choses légales», explique Sara Machado, une élève de 15 ans du Lycée technique d'Esch (LTE). «Les images en noir et blanc montrent que c'est triste que des gens fassent ça. Il faut des autorisations pour faire certaines choses, comme pour ces graffitis».
Exposition d'oeuvres Graffitis à Esch-sur-AlzetteL'art du graffiti au LuxembourgLe projet «Légal? Illégal, tous contre le vandalisme» a mobilisé, pendant plus de deux trimestres, quatre classes du LTE, deux 9e et deux IPDM (Initiation professionnelle divers métiers). Le but est de sensibiliser les élèves au vandalisme et à ses conséquences. «Il y a des enfants qui vivent avec ça, en voyant ça, c'est triste», déplore Cleidine Perreira, 15 ans, en montrant les photos en noir et blanc.
Jérôme Wiss
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