L'équipe de France féminine affronte mercredi, en demies du Mondial, à Mönchengladbach, à 18 h, les États-Unis, premiers au classement FIFA et eldorado du foot féminin. Si le football n'est pas né aux États-Unis, le soccer féminin y a grandi mieux qu'ailleurs. «Cela représente 2,5 millions de licenciées. C'est sûr que c'est plus facile d'en trouver 21 que quand tu as 55 000 licenciées», note le sélectionneur français Bruno Bini.
Pour disputer sa première finale de Coupe du monde, la France doit battre les États-Unis.
Sans parler des trois titres olympiques (1996, 2004 et 2008), et des deux Coupes du monde (1991 et 1999). «La défaite n'est pas une option. C'est une question de volonté», a prévenu l'attaquante américaine Abby Wambach (121 buts en 164 sélections). Pourtant «On a déjà vu David terrasser Goliath», a lancé Bini. «La France est une très bonne équipe, technique, avec de bonnes individualités», a souligné l'entraîneur des États-Unis, Pia Sundhage.
Les Bleues évolueront sans pression, ayant déjà décroché leur qualification pour les JO de Londres. Elles auront aussi l'avantage d'avoir eu un jour de récupération de plus que leurs adversaires.
Demi-finaliste, l'équipe de France a changé de dimension. Avec une finale, c'est le foot féminin français qui découvrirait un nouveau monde. L'autre demi-finale opposera le Japon à la Suède, à 20 h 45.
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