«Au Luxembourg il y a de plus en plus de jeunes. Nous devons assurer la formation surtout de ceux qui avancent moins bien», souligne Nicolas Schmit (LSAP), ministre du travail. Afin d'inciter les entreprises à investir leur temps dans la formation de jeunes du niveau Certificat de compétence professionnel, ces derniers toucheront désormais une indemnisation d'apprentissage de 40% de la part de l'État, contre 27% jusqu'à présent.
«Puisque le niveau de compétence chez ces apprentis est plus bas, il faut encourager les entreprises à s'investir», précise le ministre. En même temps, le problème de la réorientation est considérable.
Pour certaines professions, notamment celle de coiffeuse ou de mécanicien, les demandes d'apprentissage sont trop nombreuses tandis que pour les professions dans le domaine du bâtiment (maçon, charpentier, carreleur, etc.) ou encore dans le secteur de la restauration l'offre dépasse la demande. Ces métiers seraient sous-évalués, bien que les chances de trouver un travail et d'être repris par l'entreprise sont plus élevées. Le modèle allemand de le formation alternée servira d'exemple.
Nora Weis
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