Anders Behring Breivik, le suspect des attaques qui ont ensanglanté la Norvège vendredi, sera présenté lundi à un juge pour une décision sur son placement en détention provisoire, a indiqué la police norvégienne dimanche.
«Le suspect sera présenté lundi devant un tribunal, où le juge se prononcera sur un placement en détention provisoire», a indiqué le commissaire Sveinung Sponheim de la police d'Oslo, lors d'un point de presse. La police a précisé ne toujours pas connaître les motifs du suspect, qui a reconnu les faits qui lui sont reprochés.
«Je lisais les nouvelles sur Internet, et soudain j'ai vu son nom et sa photo. C'était un choc, je n'en remets toujours pas», a déclaré le retraité, qui vit en France dans une localité non identifiée, au journal norvégien Verdens Gang. «Je suis sous le choc, c'est absolument terrible d'entendre ça», ajoute le père du meurtrier présumé qui affirme tout ignorer des activités de son fils.
«C'était un garçon ordinaire, mais renfermé»
Le père, divorcé de la mère du suspect au moment de la naissance du garçon, explique avoir perdu contact avec son fils depuis 1995, lorsque celui-ci avait 15 ou 16 ans.
«Nous n'avons jamais habité ensemble, mais nous avions quelques contacts durant son enfance», explique le retraité norvégien. «Lorsqu'il était plus jeune, c'était un garçon ordinaire, mais renfermé. Il ne s'intéressait pas à la politique à cette époque.»
Le suspect des deux attaques qui ont ensanglanté la Norvège vendredi, Anders Behring Breivik, proche de l'extrême droite, a reconnu les faits selon la police et affirmé avoir agi seul dans un geste planifié de longue date.
(L'essentiel Online/AFP)
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