Quatre candidats étaient en lice: l'ex-ministre Manuel Inocencio Sousa, l'ex chef de la diplomatie Jorge Carlos Fonseca, l'ex-président de l'Assemblée nationale Aristides Lima et l'ex-combattant de la guerre d'indépendance Joaquim Monteiro.
Faute de majorité absolue, un second tour sera organisé le 21 août.
Les bureaux de vote, qui avaient ouvert avec retard, ont fermé progressivement à partir de 18H00 locales (19H00 GMT) à Praia, la capitale, et en province. Aucune estimation n'était disponible sur le taux de participation mais peu d'affluence a été notée dimanche par rapport à de précédents scrutins, selon différents témoignages confirmés par le Premier ministre José Maria Neves. «Je déplore qu'il n'y ait pas suffisamment d'électeurs. J'ai toujours dit que le mois d'août n'est pas le mois approprié pour les élections. D'abord, c'est la période de vacances pour beaucoup de capverdiens, et à l'intérieur du pays, certains sont dans les champs», a-t-il estimé.
D'après des analystes, un des enjeux du scrutin est le vote des électeurs de la diaspora capverdienne (quelque 700.000 personnes), plus importante que les résidents (environ 510.000). Élu en 2001 et réélu en 2006, le président sortant, Pedro Pires, n'était pas autorisé par la Constitution à briguer un troisième mandat lors de ce scrutin. Il laissera à son successeur les rênes d'un pays salué notamment pour le «fair-play» de sa classe politique, et un bon bilan: l'économie du pays est «en pleine expansion» et le niveau de pauvreté est en baisse, souligne notamment l'Union européenne.
(L'essentiel Online/AFP)
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