| Revue de presse... |
| Services et gestion |
 Retraites : réforme adoptée en commission .- La Commission des Affaires sociales de l'Assemblée a adopté, avec des amendements seulement à la marge, le projet de réforme des retraites qui sera examiné en séance publique à partir du 6 ou 7 septembre. En accord avec le gouvernement il a été convenu d'attendre cette étape pour d'éventuels amendements plus significatifs notamment sur la pénibilité et l'épargne retraite.(Echos, Figaro, Tribune)
Unédic : réforme gagnante pour les chômeurs .- La réforme de l'Unédic signée par la seule CFDT en 2009 avec de nouvelles règles d'indemnisation (mode unique de calcul et indemnisation dès 4 mois de travail) a été gagnante pour 238.000 chômeurs, légèrement perdante pour 19.000. Coût pour l'Unédic : 617 millions.(Tribune)
La fiscalité française dans les normes .- Même si sa fiscalité est en apparence pénalisante au niveau des taux et avec l'existence de l'ISF, le jeu des déductions fiscales fait qu'au final l'imposition réelle est dans les normes européennes d'autant que les autres pays alourdissent actuellement leur fiscalité sur les hauts revenus.(Dossier «Echos»)
12 recommandations pour les fonds de dotation .- Bercy publie aujourd'hui un document de 12 recommandations pour créer des fonds de dotation, structures souples mises en place en 2008 pour le mécénat et les structures d'intérêt général.(Tribune)
Un décret pour le registre national du Crédit .- Un décret instituant un comité chargé de préfigurer le futur registre national des emprunteurs pour prévenir le surendettement, a été publié au JO jeudi.(Tribune)
Le marché du carbone dans la loi de régulation .- Un amendement sur l'encadrement du marché du CO2 va être ajouté au projet de loi de régulation qui sera examinée par le Sénat à la rentrée.(Tribune)
Nouvelle plate-forme pour les swaps .- Conséquence de la réforme de la régulation aux Etats-Unis, 5 sociétés de Chicago lancent lundi une plateforme de négociation pour les contrats swaps de taux d'intérêt (Eris Exchange).(Tribune)
Londres pourrait durcir les règles des OPA .- Le gouvernement britannique réfléchit à une réforme des règles des OPA pour mieux protéger ses entreprises.(Tribune)
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| Tendances |
Stress tests : heure de vérité aujourd'hui .- Les stress tests des banques européennes sont publiés ce matin après des semaines de suspens. Ces stress tests concernent 91 banques couvrant 65% du secteur bancaire européen.(Echos, Figaro, Tribune)
Investissements directs .- Les investissements directs à l'étranger (IDE), qui avaient chuté de 40% l'an dernier repartent à la hausse notamment grâce aux investissements dans les pays émergents qui représentent la moitié des entrées. Par ailleurs, une étude de la Banque de France conclut que les IDE sont très surestimés du fait de mécanismes d'utilisation croissante de sociétés offshore dans ces opérations. Ceci relativiserait très largement les bons résultats de la France (voir ci-contre).(Echos, Tribune)
Industriels plus optimistes, pas les ménages .- L'indice du moral des industriels français a encore gagné 2 points en juillet à 98 (70 en juillet 2008 !) mais la production reste inférieure à celle d'il y a deux ans. Le moral des ménages reste stable mais bas (-39 points).(Echos, Figaro)
La zone euro va mieux .- La confiance et l'emploi se redressent dans la zone euro. Par ailleurs, les négociations pour l'entrée de l'Islande dans l'UE débuteront mardi.(Tribune)
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| Affaires |
Apple dépasse Microsoft .- Microsoft devrait annoncer un chiffre d'affaires annuel de 61,7 milliards (en progression de 20% sur 3 ans) alors que, sur les bases actuelles, celui d'Apple atteindrait 63 milliards (+156% sur 3 ans !). Mais Microsoft reste plus rentable (18 milliards de bénéfice contre 13).(Echos)
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| L'info |
Les atouts de la France
La bonne résistance des investissements en France (voir «En 2 mots» du 20/07) qui représentent au total 2,8 millions d'emplois dans le pays, démontre que les atouts de la maison France sont plus importants que les handicaps (Figaro 20/07). Ainsi, si la France continue à souffrir de son taux d'impôt sur les sociétés (10ème sur 12 pays étudiés par l'Afii) et 9ème pour les cotisations sociales, elle est la première en termes de subventions pour un dollar de R&D, 2ème pour le réseau TGV (en km), 2ème également pour le prix de l'électricité, 3ème pour le temps de procédure pour créer une nouvelle entreprise et 3ème également pour le taux de jeunes de 25/34 ans ayant un niveau d'éducation supérieur.?Parmi les points qui pourraient être améliorés, l'investissement en capital-risque où la France n'est que 8ème.
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| Le débat |
Perception et réalité
Comment expliquer les bons résultats du site France en termes d'attractivité internationale pour les investissements étrangers alors que nos partenaires ne manquent pas une occasion de se gausser de nos travers et nous décrivent comme un pays en proie aux grèves, au déclin, au je-m'en-foutisme, etc., demande Sophie Gherardi dans «La Tribune» du 20 juillet.?Parce qu'il existe un énorme décalage entre la perception et la réalité, répond Frédéric Schaeffer dans «Les Echos» le même jour. On connaît nos atouts : l'importance de notre marché, la qualité de nos infrastructures et de notre main-d'oeuvre, le caractère performant de nos chercheurs.?Ce qu'on sait moins c?est que la France peut faire valoir des atouts y compris sur des sujets où elle est censée mal figurer.?Ainsi l'impôt sur les sociétés dont le taux nominal est un des plus élevés.?En réalité la charge fiscale est beaucoup moins lourde qu'il n'y parait.?Rapporté à l'excédent brut d'exploitation, le taux d'imposition des bénéfices est d'environ 17%, ce qui place la France dans une position favorable par rapport à ses voisins, calcule Frédéric Schaeffer en se basant sur les chiffres de l'Afii. Même chose pour la productivité. Notre productivité horaire a progressé de 0,9% entre 2003 et 2009.?C'est mieux que les 0,7% de moyenne de la zone euro.
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| Livres |
Rions de la crise !
Envie de vous donner des frissons au travers d'un thriller ??Pourquoi pas alors jouer à se faire peur avec une petite crise financière.?Nicolson propose un roman un peu compliqué à suivre dans son scénario, mais drôle.?Alors rions de la crise !
«Krach Party», par Philippe Nicolson, Ed. Carnetsnord, 248 pages, 17?euros.
Pour une mondialisation heureuse
Il y a deux façons de voir la mondialisation : comme une calamité ou comme une opportunité. Nicolas de Germay préfère la seconde solution.?Et propose d'accompagner le Sud dans son développement pour en faire nos partenaires de demain.
«Mondialisation, un autre regard», par Nicolas de Germay, Ed. Le Nouveau Monde, 250 pages, 24?euros.
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