Revue de presse... |
Services et gestion |
Collectif budgétaire 2009.- Le Conseil d'Etat examine cette semaine le collectif budgétaire 2009 qui institue notamment le grand emprunt, la taxe sur les bonus dans les banques.(Figaro) Fiscalité.- Bercy a publié vendredi sur son site Internet des simulations qui tendent à montrer que les recettes 2010 des collectivités locales ne baisseront pas avec la suppression de la taxe professionnelle. Bercy annonce aussi que l'administration fiscale va prochainement lancer 1.000 contrôles fiscaux auprès de contribuables soupçonnés d'évasion fiscale.(Echos, Figaro) Régulation bancaire.- Selon une étude, l'application des nouveaux critères sur les fonds propres bancaires adoptés dans le cadre des négociations sur la norme prudentielle «Bâle II», coûterait 139 milliards d'euros aux banques européennes.(Tribune) Chômage partiel.- Selon un décret paru au Journal Officiel samedi, le contingent annuel autorisé du chômage partiel est maintenu à 1.000 heures par salarié en 2010 pour toutes les branches professionnelles.(Echos, Tribune, Figaro) Heures supplémentaires.- En 2009, le nombre d'heures supplémentaires a baissé de 3,2% sauf dans les entreprises de 10 à 19 salariés où il a augmenté de 4,1%.(Echos) Salaires.- Un avis du gouvernement publié hier au Journal Officiel prévoit un prochain arrêté pour obliger toutes les entreprises de transport à appliquer l'accord salarial conclu le 11 décembre par une seule organisation patronale. Par ailleurs, dans les cliniques privées, on s'inquiète de l'impact de l'importante hausse prévue des salaires des infirmières à l'hôpital public sur ceux pratiqués dans leurs établissements.(Echos) Crédits aux PME.- La Fédération bancaire française et la CGPME pourraient présenter le 27 janvier de nouvelles mesures pour faciliter l'accès au crédit pour les PME, notamment pour le crédit en trésorerie.(Echos) Tarifs bancaires.- Les banques françaises s'apprêtent à augmenter les tarifs de plusieurs services comme les forfaits et les cartes. En revanche les tarifs des oppositions et des frais pour incidents de paiement baissent.(Echos) La crise dans les bilans.- Selon une étude d'Ernst & Young menée dans 32 pays, les entreprises auraient dans leurs bilans majoritairement sous-estimé les dépréciations d'actifs dues à la crise.(Tribune)
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Tendances |
Exportations chinoises.- Après 13 mois de baisse continue, les exportations chinoises sont reparties à la hausse en décembre avec une augmentation de 17,7%. La Chine est désormais le premier exportateur mondial, dépassant l'Allemagne qui détenait la première place jusqu'alors.(Tribune) Inquiétude sur les retraites.- Selon un sondage publié par le JDD, seul un Français sur quatre est confiant dans son futur niveau de retraite. 48% des actifs estiment que les réformes envisagées pour le système de retraites vont dans le mauvais sens.(Echos)
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Affaires |
Mazars pourrait se marier à Weiser.- Le cabinet Mazars est entré en négociations avec l'Américain Weiser en vue d'une fusion. Les associés des deux cabinets doivent se prononcer prochainement sur ce projet.(Echos) Automobile : la Chine numéro un.- Le marché automobile chinois est devenu le numéro un mondial en 200 avec 13,5 millions de véhicules vendus contre 10,4 pour les Etats-Unis.(Echos)
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L'info |
La logistique prend du galon Ces 5 dernières années, les directeurs logistiques ont gagné en épaisseur dans l'entreprise (Echos, 08/01). Autrefois rattachés au directeur financier avec pour seule mission de gérer les stocks, ils sont aujourd'hui de plus en plus intégrés au comité de direction, rapportant directement à la direction générale, avec une mission de "responsable de la supply chain", beaucoup plus étendue qu'avant en amont et en aval de l'entrepôt. Souvent ingénieur de formation, parfois commercial, le directeur logistique doit savoir gérer en permanence la transversalité et concilier les intérêts souvent contradictoires des différentes parties de l'entreprise. Sa rémunération moyenne est de 200.000 euros dans les grandes entreprises (avec en général une part variable de 30%) et entre 75.000 et 120.000 euros dans les PME.
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Le débat |
Les 3 pêchés de la taxe carbone Pour Rémy Prud'homme, professeur émérite à l'Université Paris-XII, l'échec de la taxe carbone tient au non-respect de 3 conditions : qu'aucune autre politique de lutte contre les rejets de CO2 soit en place, que l'espace où s'applique la taxe soit le même que celui où s'appliquent les rejets, que les conséquences en matière d'équité ne soient pas négligées (Echos, 5/01). Sur le premier point, il rappelle qu'entre le Grenelle de l'Environnement et les quotas européens, les émissions de gaz à effet de serre sont déjà taxées de multiples façons. «Mais le gouvernement ne peut pas perdre la face, reconnaître que le Grenelle a été une erreur et qu'il faut le remplacer par une taxe carbone. Alors on aura les deux : une couche de signal-prix sur la couche de signaux-quantités déjà en place». Deuxième point : le caractère franco-français de la taxe, qui rend cette dernière totalement vaine selon Rémy Prud'homme, sauf pour l'exemple, en faisant le calcul des émissions attendues pour la décennie : «7 millions de tonnes en moins en France, 7 milliards de tonnes en plus dans la seule Chine». Enfin, la taxe carbone est inéquitable : «Les pauvres consacrent une plus grande part de leurs revenus que les riches à la consommation de biens émetteurs de CO2 (...) Une taxe carbone est donc régressive par essence».
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Agenda |
Lundi 11 janvier ---> Indice de novembre de la production industrielle (Insee) Mardi 12 janvier ---> Sénat : débat sur «pénibilité, emploi des seniors, âge de la retraite : quelle réforme en 2010 ?» Mercredi 13 janvier ---> Michel Barnier auditionné par les eurodéputés ---> Eric Woerth auditionné par les sénateurs sur la loi de libéralisation des jeux en ligne ---> Indice des prix (décembre) Jeudi 14 janvier ---> Décision de la BCE sur la politique monétaire
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