Revue de presse... |
Services et gestion |
Faille dans le statut d'auto-entrepreneur.- Certains auto-entrepreneurs ont la surprise de voir l'Urssaf les sommer de changer de statut (libéral ou entreprise individuelle) alors qu'ils n'ont pas atteint le plafond de chiffre d'affaires annuel prévu (32.000 euros dans les services). L'administration calcule le chiffre d'affaires théorique de l'autoentrepreneur sur un an sur la base des premiers mois d'activité : par exemple si en 3 mois, il réalise 10.000 euros de CA, elle considère qu'il dépassera le plafond de 32.000 euros avant un an.(Figaro) Salaires.- Au 4e trimestre 2009 le coût du travail en France a augmenté de 1,9% par rapport à la même période de 2008 selon l'Insee.(Figaro) Un fonds pour les brevets.- La Caisse des Dépôts et Consignations va lancer un fonds d'investissement «France Brevets» pour financer les brevets, destiné à acheter des brevets aux universités et laboratoires afin de les diffuser aux entreprises innovantes.(Echos) Grand emprunt.- René Ricol, commissaire général à l'investissement du grand emprunt, se fixe comme objectif que des projets soient décidés et engagés avant la fin de l'année. Un comité interministériel doit se réunir fin avril pour entériner les accords avec les organismes opérationnels qui mettront en oeuvre les appels à projet.(Echos) Frais bancaires.- Christine Lagarde a demandé un rapport sur les tarifs des banques françaises. La Commission européenne estime que les frais pratiqués en France sont trop élevés et trop opaques.(Figaro, Tribune) Ventes à découvert.- La Commission européenne présentera avant la fin de l'année un projet de texte pour encadrer les ventes à découvert sur les marchés financiers.(Tribune) Acte d'avocat.- Le projet de loi instituant l'acte d'avocat a été présenté hier en Conseil des ministres. Il prévoit que les avocats pourront désormais effectuer le contreseing d'un acte sous seing privé. Un acte qui donnera lieu à une nouvelle source de facturation pour les avocats.(Echos)
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Tendances |
Création d'entreprise.- En février le nombre de créations d'entreprises en France s'est envolé. 57.748 entreprises créées dont 35.802 auto-entrepreneurs. Pour les entreprises «classiques», la hausse est de 11,3%. Les secteurs du soutien aux entreprises et des services aux ménages sont ceux qui contribuent le plus à ces augmentations.(Echos, Tribune, Figaro) Euro : Merkel veut exclure les mauvais élèves.- Angela Merkel s'est prononcée hier pour de nouvelles règles dans la zone euro. Elle préconise de pouvoir exclure un pays de la monnaie unique si ce dernier ne respecte pas sur le long terme les conditions requises par l'Union européenne.(Echos, Tribune, Figaro) Soutien au commerce de proximité des banlieues.- L'Epareca, organisme chargé de sauver les petites centres commerciaux de banlieue vient de voir ses moyens d'intervention tripler. Créé en 1998, l'Epacera n'avait pas jusqu'à présent les moyens nécessaires pour mener sa mission. Avec sa nouvelle dotation l'Epacera s'engage à réaliser 30 opérations d'ici fin 2011 (3 entre 1998 et 2005).(Echos, Tribune, Figaro)
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Affaires |
Lagardère lance un nouveau type de média.- Le groupe Lagardère va lancer un nouvel hebdomadaire féminin baptisé «Be». Il est d'emblée décliné comme une marque, avec sa boutique en ligne, son application iPhone, ses émissions de radio et de télévision, sa communauté. Le magazine s'adresse aux femmes trentenaires et se veut haut-de-gamme. Le premier numéro sera en kiosque vendredi.(Echos, Figaro, Tribune)
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L'info |
Les collectivités prises au piège Les collectivités se débattent avec leurs finances. En Italie, un tiers de la dette publique repose sur des produits toxiques, qui représentent 35,5 milliards sur 107 milliards (Echos, 15/03). Et encore, une loi est venue mettre en 2008 un coup d'arrêt à une (sale) habitude initiée depuis 2005, celle des emprunts indexés sur des swaps monétaires ou des taux d'intérêt, et depuis 18 mois, 110 collectivités ont réduit leur exposition sur environ 2 milliards de dette. Le problème est le même en Allemagne : Villes et Landër rognent tous leurs budgets, alors qu'ils sont le plus souvent fortement endettés, victime d'un effet ciseau entre la baisse des recettes de TP liée à la crise et les missions transférées de l'Etat sans compensation (Tribune, 15/03). Les communes de la Rhür ont lancé en février «l'appel d'Essen», appelant le Land a les aider. La 1ère variable d'ajustement quand tout a déjà été tenté reste les dépenses culturelles.
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Le débat |
FME : pas né déjà mort Le Fonds monétaire européen est mort-né, estime Eric Benhamou dans «La Tribune» (15/03). Sortie du chapeau par le ministre allemand des Finances, l'idée d'un FMI à l'européenne pour défendre la stabilité de la zone euro permet plus à Angela Merkel d'afficher un intérêt tactique qu'elle ne signe un véritable changement de paradigme en Allemagne. «Surtout avec une opinion allemande qui est en train de se raidir sur la question, exaspérée par le sentiment d'être seule à faire des efforts» analyse Benhamou. Il y a donc fort à parier que le FME ne se concrétise pas. Ce dont rêvent les partisans de l'orthodoxie, comme Axel Weber, président de la Bundestag, pressenti pour succéder à Trichet à la tête de la BCE. «L'idée du fonds est contre-productive et va à l'encontre des textes européens» affirme celui qui prône plutôt un renforcement des mesures de contrôle budgétaire des Etats signataires du Pacte de stabilité. Pourtant, pour Daniel Gros, directeur du think tank CEPS et un des «penseurs» du FME, il est urgent d'ajouter un tel amortisseur de crises : «Les dispositifs actuels ont failli, il faut dresser une nouvelle barrière de sécurité : permettre et organiser la banqueroute d'un pays sans mettre en danger la zone euro». Mais pour l'économiste Gabriel François, le FME restera dans les limbes : «La seule solution serait de mettre en place une véritable autorité politique, mais personne n'est prêt à accepter ce tribut. Il faudra donc se contenter de mesures transitoires et de colmatages... en attendant la prochaine crise».
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Europe |
Etats un peu trop optimistes Le Portugal vient de réviser à la hausse sa prévision de dette publique 2010 (86% du PIB contre 85,4%). Bruxelles vient de publier des rapports stigmatisant les déficits publics espagnol, français et britannique, estimant que le Londres n'agit pas assez et que Madrid et Paris se montrent trop optimistes.
Assureurs parés aux chocs Le comité européen des superviseurs d'assurance a fait passer en décembre un «stress test» à 28 grands assureurs du Vieux continent (représentant 60% du marché). Résultat : ils se montrent «résilients dans les 3 scénarios de crise envisagés, même le plus noir. Mais avec les normes «Solvency I»...
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