Une partie des 900 salariés des usines ArcelorMittal de Schifflange et de Rodange sont-ils menacés? «La question de suppression de postes n'est pas posée pour l'instant», répondent Michel Wurth et Arnaud Poupart-Lafarge, respectivement membre du conseil d'administration du groupe sidérurgique et vice-président pour les carbones long en Europe. Le problème, c'est que ces deux sites produisent principalement des aciers «de qualité standard» à destination du marché de la construction.
Et comme le secteur du BTP est convalescent en Europe et que la concurrence fait rage, les deux usines cumulent les pertes depuis 2 ans. «30 millions d'euros en 2009 et 15 pour les trois premiers trimestres de 2010», précise Arnaud Poupart-Lafarge.
ArcelorMittal a donc sollicité une réunion avec les syndicats pour évoquer l'avenir de ces sites. Signe de lendemains qui déchantent?
«Nous avons proposé trois priorités pour revitaliser ces usines: redéployer les activités autour de produits de niches(comme les rails de ponts roulants ou les ronds à bétons), baisser les coûts de production et améliorer la productivité».
Joseph Tripodi
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