Refusant d'évoquer plus avant les faits en raison de la présomption d'innocence, il a simplement souligné qu'une mesure de "mise à pied à titre conservatoire" avait été prise contre les trois cadres du groupe incriminés. "Il semble que cela concerne la voiture électrique, mais je ne veux pas aller plus loin", a-t-il déclaré.
Projet électrique concerné
Renault se refuse pour l'instant à livrer le moindre détail précis sur cette affaire, en raison de l'enquête interne en cours, mais une porte-parole du groupe a évoqué mercredi des "faits graves" tout en précisant qu'aucune plainte officielle n'avait été déposée à ce stade. Elle a indiqué que le PDG du groupe, Carlos Ghosn, en avait "été informé", tout comme son numéro deux, Patrick Pelata. Selon des sources proches du dossier, l'enquête interne aurait permis de prouver que des informations mettant en cause l'intérêt de l'entreprise auraient été transmises à l'extérieur.
Un des cadres concernés fait partie du comité de direction de Renault et un autre travaille sur le programme des véhicules électriques, le programme phare du constructeur français, selon ces sources. Les suspensions sont intervenues lundi et les cadres visés ont été sommés de quitter leurs bureaux immédiatement, ont rapporté d'autres sources.
(L'essentiel Online/AFP)
Authors: L'essentiel