«L'artiste a exploré une zone taboue»
Mais l'affaire n'est pas du goût du ministre régional de l'Intérieur, Markus Ulbig, qui s'est dit dans la presse «choqué» par ce qu'il considère comme «une insulte pour les policières» et une atteinte à la dignité humaine. Même son de cloche du syndicat de policiers GdP, selon qui «les limites de la liberté artistique ont été franchies».
Andrea Weippert, porte-parole de l'école des Beaux-Arts, assure toutefois que les échos sont «très largement positifs», même s'«il y a bien sûr eu des courriels de protestation, surtout reçus par l'artiste». «Les gens qui visitent l'exposition ne sont pas indignés», selon elle. Elle dit s'étonner de l'émoi actuel à Dresde, car «Petra y a déjà été montrée auparavant, tout comme à Berlin et à Leipzig». «La statue a été créée il y a un an, en 2010», précise Mme Weippert. «L'artiste a exploré une zone taboue. Petra n'est pas une provocation. C'est une observation de la société», selon elle.
(L'essentiel Online/AFP)
Authors: L'essentiel