sécurité ont eu raison de la combativité de l'«Aussie». Fernando Alonso (3e) ayant limité la casse, grâce à un dépassement initial de Lewis Hamilton (McLaren, 4e), qui le devançait sur la grille, l'écurie Red Bull s'est retrouvée face à dilemme cornélien: fallait-il laisser Webber passer Vettel, au mépris des assurances données toute la saison ? Car, en cas de victoire de Webber et d'une 3e place de l'Espagnol, l'Australien serait revenu à 1 point au Championnat, ce qui l'aurait bien avancé dans sa quête du titre, tant sa monoplace est supérieure au reste du plateau, la Ferrari d'Alonso incluse.
Mais l'écurie austro-britannique a choisi de privilégier la sportivité. Vettel et Webber, supposés être traités équitablement, ont donc fini à leur rang respectif. L'Australien peut manger son chapeau. Son écurie s'est bel et bien tirée une balle dans le pied. En ne reprenant que 3 points à Alonso, Webber se retrouve à 8 unités du pilote Ferrari, quand Vettel, désormais à 16 longueurs, peut encore mathématiquement jouer le titre à Abou Dhabi, même si cela s'annonce extrêmement compliqué.
L'essentiel Online avec AFP
Authors: L'essentiel