Drapeaux en berne dans tout le pays
«Le groupe se trouvait à plusieurs kilomètres de l'entrée de la mine et personne n'était en danger», a indiqué la police. Le Premier ministre néo-zélandais John Key, a indiqué jeudi qu'il souhaitait une enquête approfondie sur les causes de la plus grande catastrophe minière du pays depuis près d'un siècle.
Les disparus, âgés de 17 à 62 ans, sont 24 Néo-Zélandais, deux Australiens, deux Britanniques et un Sud-Africain. Après l'explosion, deux mineurs, légèrement blessés, étaient parvenus à revenir à la surface. Jeudi, les drapeaux ont été mis en berne dans toute la Nouvelle-Zélande et le chef du gouvernement a déclaré que son pays était en deuil.
Réouverture incertaine de la mine
Selon M. Dow, cette nouvelle explosion ne remet pas en cause les plans visant à retirer les corps des 29 mineurs de la mine malgré la forte présence de gaz méthane explosif. «Nous avons toujours dit qu'il s'agissait d'un environnement potentiellement explosif, nous l'avons toujours su, cela ne fera aucune différence», a-t-il déclaré.
Il n'a pas été précisé si cette nouvelle explosion remettait en cause la venue prévue samedi sur les lieux de 500 membres des familles des victimes, qui doivent être acheminés par autocar. Elle pourrait en revanche remettre en cause la réouverture de la mine envisagée une fois les corps des victimes évacués. «Quand vous êtes face à l'incertitude que nous connaissons en ce moment, en ne sachant pas ce qu'on peut trouver, il faut alors tirer des conclusions», a déclaré M. Dow.
Authors: L'essentiel