Il aurait ainsi voulu «cacher le fait d'avoir été client d'une prostituée mineure lors de nombreux week-ends à Arcore», sa résidence dans le nord de l'Italie, «s'assurer l'impunité pour ce délit et éviter que soient connus les détails des fêtes organisées dans sa résidence», indique le «Corriere», sans citer de sources.
Circonstance aggravante
Les articles de presse, qui ont révélé l'affaire en octobre, citaient des call-girls, décrivant les fêtes organisées dans cette résidence privée proche de Milan en présence de jeunes femmes, rémunérées 5000 euros la soirée.
Circonstance aggravante: des témoignages indiquaient que M. Berlusconi avait appelé directement la préfecture de police de Milan pour obtenir la libération de Ruby. Ce scandale baptisé «Rubygate» avait fait pendant plusieurs jours la Une de la presse transalpine.
Silvio Berlusconi a toujours affirmé, tout comme Ruby qui a fêté ses 18 ans le 2 novembre, n'avoir jamais eu de rapports sexuels avec la jeune fille.
(L'essentiel online/AFP)
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