Les gouvernements ne s'en cachent plus, ils ont recours à des offensives sur la Toile. Les États-Unis et la Chine avaient déjà reconnu à demi-mot ne plus se contenter de repousser des cyberattaques. C'est au tour du Royaume-Uni de faire de la Toile un théâtre d'opération comme un autre.
«Le cyberespace est un nouveau champ de bataille. Les règles et la logique qui s'appliquent dans d'autres domaines y ont leur équivalent», a déclaré le ministre de la Défense britannique au Guardian. Nick Harvey n'a pas dévoilé la nature des capacités offensives ni leurs conditions d'engagement, mais il a mentionné l'existence d'unités spécialisées dans la création et l'utilisation d'armes informatiques.
Échaudés par de récentes attaques visant le fabricant d'armes Lockheed Martin, les États-Unis ont, eux aussi, haussé le ton. Ils considèrent désormais comme «acte de guerre» toute cyberattaque menée par une autre nation. Le Pentagone a même ouvert la porte à d'éventuelles ripostes via des forces militaires conventionnelles, rapporte le Wall Street Journal. Les opérations les plus sophistiquées sont soutenues par des gouvernements, justifient les autorités américaines.
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