L’essentiel Online: Êtes-vous satisfaite de l’adaptation au grand écran des Schtroumpfs et de leur apparition en 3D?
Véronique Culliford: Je suis tout à fait satisfaite des Schtroumpfs en 3D. Nous avions déjà fait des essais en interne avec la 3D et on avait constaté que cela marchait très bien. La 3D leur va comme un gant.
Un prochain épisode est déjà dans les cartons?
Nous sommes déjà en train de travailler sur un prochain film. Notre contrat prévoit la réalisation de trois longs métrages.
Comment s’est passée la collaboration avec une grande major hollywoodienne?
C’était ma première crainte: que notre petite entité belge n’ait rien à dire face aux «terribles» majors hollywoodiennes. Mais en fait, depuis la première ligne d’écriture du film, tout a été fait en parfaite symbiose avec eux. De la conception des personnages jusqu’au fil de l’histoire tout a été entrepris dans le respect de l’œuvre de mon père, et de la ligne de ses valeurs. Tout ce que les Schtroumpfs incarnent a été respecté et suivi: la tolérance, le respect, le goût du travail, tout y est.
Les Schtroumpfs poursuivent leurs aventures, malgré la disparition de leur créateur. Quel est votre secret?
J’étais toujours été aux côtés de mon père. Cela fait aujourd’hui 35 ans que je fais ce métier. Nous ne gérons pas un produit, mais un patrimoine, ce qui nous rend beaucoup plus attentifs.
Quel est votre Schtroumpf préféré?
La Schtroumpfette bien sûr.
La Schtroumpfette, c’est bien vous?
À l’époque de la naissance de la Schtroumpfette, dans les années 60, les filles blondes aux yeux bleues étaient à la mode. Le partenaire de mon père, François Walthéry, aujourd’hui l’auteur de «Natascha», a pu observer que mon père prenait des croquis de moi, je suis blonde, j’ai les yeux bleus, et je convenais pour être le modèle de la Schtroumpfette.
Est-il vrai que la Schtroumpfette a été créée par Gargamel pour perturber les schtroumpfs et semer la zizanie?
Oui… mais la Schtroumpfette de Gargamel était brune et un peu ronde, elle ne plaisait pas du tout aux Schtroumpfs, ce qui la rendait très malheureuse. Alors le grand Schtroumpf est intervenu pour la transformer en vraie Schtroumpfette, telle que nous la connaissons aujourd’hui.
L’essentiel Online / propos recueillis par cm
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