L'opérateur de la centrale a précisé que des échantillons prélevés le 2 avril dans l'eau de mer près d'un des réacteurs contenait de l'iode à des niveaux 7,5 millions de fois supérieurs à la limite admise. Deux jours plus tard, ce chiffre était de cinq millions. TEPCO a affirmé dans un communiqué que cette contamination n'aurait pas un «impact immédiat» sur l'environnement.
Après le lait et les légumes, les poissons Le gouvernement japonais a fixé mardi un taux limite de radioactivité pour les produits de la mer afin de tenter de rassurer la population préoccupée par les rejets radioactifs de la centrale accidentée de Fukushima. La limite a été fixée à 2.000 becquerels/kg pour l'iode 131, qui peut provoquer des cancers. Celle pour le césium 137, elle est de 500 becquerels. Au-delà, les poissons sont considérés comme impropres à la consommation. Cette décision a été prise après la découverte de taux anormalement élevés de radioactivité ces derniers jours sur des petites anguilles de sable pêchées auLes Japonais sont de gros mangeurs de produits de la mer et accordent une grande attention à leur fraîcheur. Le Japon a déjà interdit la vente de plusieurs sortes de légumes et du lait cru provenant de quatre préfectures proches de la centrale, en raison d'un niveau anormalement élevé de radioactivité.
Ces prélèvements ont été effectués dans des zones plus rapprochées de la centrale qu'auparavant, et ne reflètent donc pas nécessairement une aggravation de la situation. D'autres mesures à quelques centaines de mètres du complexe affichaient des niveaux un millier de fois supérieurs à la limite légale.
La centrale de Fukushima est fissurée et de l'eau radioactive s'écoule directement dans le Pacifique, dont le rivage n'est distant que de quelques dizaines de mètres. Une brèche de 20cm a été découverte ce week-end dans le béton d'une fosse de maintenance.
Lundi, TEPCO a commencé à rejeter 11.500 tonnes d'eau radioactive accumulée dans les installations accidentées par le tsunami du 11 mars. La procédure devrait durer deux jours.
L'essentiel Online avec AFP
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