La persévérance paie. Participante malheureuse de «Nouvelle Star» en 2009, Mélissa NKonda (20 ans) s’est inscrite, l’an dernier, au projet novateur de Valéry Zeitoun, patron du label AZ et ancien juré de «Popstars»: lancer un casting via Facebook. L’oeil et l’oreille aiguisés du producteur ont décortiqué les vidéos postées par 1500 candidats. Les cent meilleurs ont été sélectionnés et auditionnés à l’Olympia. Cette première cuvée (vous pouvez vous inscrire pour la saison 2 sur FB jusqu’au 31 mai) a révélé deux artistes: Victor Le Douarec (16 ans) et Mélissa NKonda qui va sortir son premier album, «Nouveaux horizons», en mai.
«Je veux signer chez Zeitoun»Mercredi 13, 23 heures, sur W9.
Vous avez pris votre revanche sur «Nouvelle Star»?
Je n’ai aucun regret d’avoir participé à «Nouvelle Star». Personnellement, mon album, je l’ai fait pour moi et non pour me venger de quoi que ce soit. Si j’ai été signée aujourd’hui, c’est par rapport à mon talent et non pas pour ce qui s’est passé sur M6.
A l’époque, André Manoukian vous avait traité de péripatéticienne à cause de votre tenue. Vous lui en voulez encore?
Non, d’autant moins qu’il s’est excusé juste après avoir fait sa boutade. En fait, ce qu’il y a de drôle, c’est qu’il voulait me faire un compliment et pas me casser. Mais cette remarque a fait du buzz autour de moi, donc tant mieux! (elle rit)
Quelle différence il y a-t-il entre «Je veux signer chez Zeitoun» et «Nouvelle Star»?
Il n’y a pas le côté médiatique où vous êtes tous les mardis soir en direct. Avec Zeitoun, c’est plus cool. Vous chantez ce que vous voulez, on ne vous impose aucun style, etc. On n’est pas là pour faire joli mais pour le talent.
Pour votre premier album, vous collaborez notament avec l’Anglaise V.V. Brown!
C’est juste énorme! Je n’aurais jamais cru qu’un jour une artiste que j’admire fasse un duo avec moi. D’autant plus sur l’une de mes propres chansons!
Désormais, pour percer dans la musique, les télé-crochets sont devenus un passage obligé?
C’est une bonne porte d’entrée. J’encourage les gens à faire des castings. Tout le monde vous entoure, croit en vous. Et surtout, c’est gratuit. Car il ne faut pas se leurrer, quand on est seul, ça coûte cher de trouver un manager et démarcher les maisons de disques.
L'essentiel Online avec Nestor Delpino
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