L'essentiel: Comment vous sentez-vous quelques jours avant d’aborder le Printemps de Bourges?
Un peu nerveux et stressés, mais de façon positive. Nous sommes très occupés, nous répétons beaucoup (ils sont en résidence à la Rockhal), nous gérons le merchandising et la logistique.
Ensuite vous allez enchaîner sur les festivals ?
Oui, il y aura Aralunaires, le JDM, le Rock Um Knuedler et Food for your Senses. D’ailleurs les programmateurs nous ont contactés sans qu’on ait à les démarcher. Mais les dates sont isolées, il n’y a pas de vraie tournée pour l’instant.
La formation actuelle (trio) n’a en réalité qu’une année?
C’est ça, le premier concert a eu lieu au festival Out of the Crowd l’an dernier.
Vous venez de la scène hardcore, où la voix a une place importante, pourquoi avez-vous décidé de vous en priver?
Après la fin de nos autres groupes, nous avons continué à jouer sans chanteur. Ça ne nous manquait pas en tant que musiciens. Nous n’avons pas à nous plier à des structures, et le fait d’être à trois est plus simple à gérer, la communication est meilleure.
Les samples viennent essentiellement de documentaires, c’est une source d’inspiration pour vous?
Oui, nous en regardions pas mal, beaucoup plus que les films d’ailleurs. Maintenant nos recherches sont plus ciblées vers un sujet précis.
Les extraits véhiculent un message politique assez fort. Est-ce votre façon à vous de vous engager?
La question est de savoir si c’est un véritable engagement, car cela sous-entendrait donner des leçons. Ce qui est sûr, c’est que nous voulons communiquer, ne pas être un groupe muet. En fait nous proposons quelque chose, et au mieux il y a une réaction et ça interpelle. Mais au final, c’est la musique qui prime.
Votre musique est définie comme instrumentale, quels groupes vous inspirent-ils dans cette catégorie?
C’est un genre qui explose, même si cela reste assez underground. Il y a bien sûr Mogwai, mais plein d’autres aussi, comme Russian Circles, From Monument to Masses, Electric Electric, Zombie Zombie…
Où en êtes-vous dans la préparation du premier album?
Nous cherchons surtout à jouer live. Le CD promo vient de sortir, et l’album est en préparation car nous écrivons sans arrêt des morceaux. Rien de concret pour le moment, mais d’ici une année.
Peu de morceaux sont disponibles à l’écoute sur internet. Est-ce une volonté pour inciter les gens à venir vous voir sur scène?
Non, ce n’est pas forcément voulu, mais nous sommes surtout un groupe de scène. En fait, le site est tout jeune, nous ne sommes pas accro à internet, nous sommes plus de l’ancienne école.
Des vidéos sont-elles prévues pour le live?
Oui, c’est pour bientôt. Mais il va falloir trouver un équilibre, car cela doit être un plus sans pour autant prendre le dessus.
Recueilli par Cédric Botzung
Authors: