Encore plus demandées au Grand-duché depuis la catastrophe japonaise, les énergies vertes ont été évaluées et commentées vendredi matin par les organisations. Ces dernières tentent ainsi d’offrir une piste aux fournisseurs et consommateurs luxembourgeois afin de sortir du nucléaire et de réduire l’utilisation des énergies fossiles. «On peut constater qu’en 2009 les fournisseurs Enovos, LEO et Electris ont vendu majoritairement de l’électricité provenant du nucléaire et d’énergies fossiles», s’expriment de concert Eurosolar, Greenpeace et Mouvement Ecologique dans un communiqué publié vendredi.
Les organisations recommandent ainsi les tarifs d’électricités issues à 100% d’énergies renouvelables et ont publié une grille des offres qui répondent réellement aux critères établis par le comité, de l’impact environnemental au mix énergétique en passant par la politique générale du fournisseur.
A l’heure actuelle, les trois tarifs privilégiés et répondants à 100% des critères sont «eida.green» d’EIDA, «nova naturstroum» d’Enovos et «green_energy» de LEO. Le premier est composé à 100% d’énergie provenant de parc éolien depuis ce mois d'avril et vend exclusivement de l'électricité sur base d'énergies renouvelables à ses clients. Si le deuxième utilise 95% d'énergie hydraulique, le troisième est un mix hydraulique, éolien, biomasse et photovoltaïque.
Le comité «attire l’attention sur le fait que l’étiquette n’est pas synonyme d’attestation de qualité». Ainsi, les tarifs «green connect-activa» d’Enovos, «Terra» de Sudstroum et «SwitchBlue» d’Electris, «ont des tarifs étiquetés 100% énergies renouvelables mais ne remplissent pas les critères pour l’électricité verte».
(jv/L'essentiel Online)
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