David Rodrigues répondra dès lundi prochain et pour une durée de quatre jours d'«homicide volontaire ayant pour objet de faciliter le délit de vol, favoriser la fuite ou assurer une impunité».
Le 23 décembre 2008, ce cuisinier en poste à Roeser avait tué deux jeunes femmes d'origine thaïlandaise à Paris où il était parti pour les fêtes de fin d'année. «Ce jour-là, mon client était sous l'emprise de la cocaïne. Il cherchait de l'argent facile pour se procurer de la drogue en vue d'une fête le lendemain», détaille aujourd'hui son défenseur français, Me Bertrand Cohen-Sabban.
Pour ce double meurtre, David Rodrigues, 39 ans aujourd'hui, risque la peine maximale, la réclusion criminelle à perpétuité.
«Lorsqu'il quitte le 15, rue Crussol, David Rodrigues n'a pas conscience d'avoir tué les deux jeunes femmes. Il sait qu'il les a blessées», poursuit l'avocat. À la recherche d'argent, le cuisinier de Roeser avait «pété les plombs», selon son défenseur, parce que les deux filles ne l'avaient pas pris au sérieux lorsqu'il les avait menacées pour obtenir de l'argent.
Incarcéré à la prison de la Santé à Paris en détention préventive, David Rodrigues devrait aussi logiquement y purger sa peine.
Patrick Théry
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