Pour faire du vélo dans une ville comme Luxembourg, il faut être sacrément motivé. C'est pourquoi cette ville - ainsi que le reste de l'Europe, d'ailleurs - s'est prise de passion pour les bicyclettes équipées de l'assistance au pédalage. Encore introuvables sur le marché il y a quelques années, elles représentent aujourd'hui environ 5% des vélos vendus dans le commerce spécialisé.
Mais pour pouvoir bénéficier des bienfaits de ce vélo, il faut être prêt à débourser l'équivalent d'un scooter d'occasion, voire neuf. Entre 800 et 4000 euros: une variation du simple au quintuple!
ce moyen de transport constitue environ 20% des deux-roues
en circulation dans les grandes villes.
Comment expliquer une telle différence? Plusieurs critères entrent en jeu. À commencer par la qualité des freins: mécaniques à câble pour l'entrée de gamme, hydrauliques à huile pour le haut de gamme. Les transmissions ainsi que l'autonomie de la batterie pèsent sur la facture. De même que la qualité du service.
Le poids joue également un rôle non négligeable. «Plus un vélo sera cher et moins il sera lourd», explique Léonard Farine, patron d'un magasin de cycles. Les poids de ces bicyclettes high-tech s'échelonnent entre 20 et 35 kilos, selon les matériaux qui sont utilisés. Un aspect que l'on se doit de garder en mémoire dès lors qu'il faut escalader une volée de marches afin de mettre le vélo à l'abri.
Trois aspects qu’il faut garder à l’esprit
1. Connaître l’utilisation qui sera faite de l’achat. «Si c’est pour le sortir deux fois par année, rien ne sert d’investir dans un vélo électrique, explique Léonard Farine, de Tandem à Lausanne. Une batterie peu utilisée ne fonctionnera pas très bien et se déchargera plus vite.»
2. Connaître le type de routes à parcourir. Plat ou fort dénivelé? route goudronnée ou chemin de campagne? La capacité de la batterie et sa relance ne seront pas les mêmes.
3. Prévoir une bonne assurance ainsi qu’un cadenas solide... gare aux vols!
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