Après avoir vaincu cette saison la concurrence même dans les circonstances les moins favorables, l'Allemand Sebastian Vettel et Red Bull doivent dépasser un changement de règlement voué à les handicaper afin de remporter le Grand Prix d'Europe dimanche.
Red Bull se sent visée par cette nouvelle loi.(Photo AFP)
Sebastian Vettel s'adjuge le GP de Turquie
La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a annoncé lundi aux écuries qu'elle interdisait toute modification des régimes des propulseurs avant la course. La mesure entrera en vigueur à Valence (Espagne). Elle sera appliquée tout le reste de l'année et Red Bull, du haut de ses sept positions de pointe en autant de courses, dont six pour Vettel, se sent visée.
«La loi Red Bull»
Car l'écurie austro-britannique ne pourra plus utiliser en qualifications les réglages les plus favorables, le système ne pouvant être utilisé sur la longueur d'un Grand Prix, sous peine d'endommager le moteur. Plusieurs structures n'avaient pas manqué de s'étonner de la supériorité de Red Bull aux essais.
La décision de la FIA «devrait être appelée loi Red Bull», a ironisé Helmut Marko, le conseiller sportif de Red Bull. La fédération internationale, si elle avait cherché à limiter l'avantage de Vettel et de son équipe afin de relancer le championnat, n'aurait en effet pas pu mieux faire...
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