«J'avais juste envie de lui dire que je n'aimais pas sa politique. Il n'a jamais été question de l'agresser». C'est en ces termes qu'Hermann Fuster, l'homme qui a saisi le président français par le col, explique son geste dans une interview accordée au Parisien. Un geste qui lui a valu une condamnation à six mois de prison avec sursis.
«J'ai d'abord tenté de lui serrer la main pour engager la conversation. Il est passé devant moi sans la serrer. Du coup, j'ai voulu lui taper sur l'épaule, toujours avec cette idée d'attirer son attention. Mais, au moment où ma main a touché son costume, les gardes postés derrière moi m'ont attrapé et projeté en arrière. Comme toute personne qui bascule en arrière, j'ai tenté de m'accrocher à quelque chose pour éviter de tomber. J'ai donc saisi l'épaulette de Sarkozy en l'entraînant dans ma chute», assure Hermann Fuster.
Et l'homme continue ses explications en expliquant qu'il ne visait «pas l'homme, mais l'homme politique». «Je n'avais aucune intention d'être brutal. Ma colère est celle de beaucoup de citoyens lambda», conclut-il. À noter que pour parvenir à entrer en contact avec le président, Hermann Fuster a dû contourner les services de sécurité. Une première fois refoulé par les gendarmes, puis par les services de l'Élysée, car «si tu n'as pas ta carte de l'UMP, tu ne rentres pas», le citoyen mécontent est tombé sur un chemin de terre qui lui a permis d'approcher au plus près du président. Et le reste circule désormais sur la Toile...
(L'essentiel Online)
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