Le directeur général du groupe, Stuart Gulliver, a fait cette déclaration alors que la banque venait d'annoncer un bond de 35% de son bénéfice net au 1er semestre de cette année, qui a atteint 8,9 milliards de dollars (6,2 milliards d'euros). Ces résultats incluaient la perspective de 5 000 suppressions de postes dans le monde dans le cadre d'un vaste plan visant à économiser entre 2,5 et 3,5 milliards de dollars d'ici à 2013.
Ce plan, dont le principe avait été annoncé en mai dernier, vise à lutter contre une envolée des coûts de fonctionnement pesant sur les marges du groupe, qui dit en outre subir le poids des nouvelles réglementations britanniques ou internationales l'obligeant par exemple à accroître ses fonds propres. «Il y aura d'autres suppressions d'emplois», a prévenu M. Gulliver, lors d'une conférence de presse téléphonique. «25 000 postes supplémentaires seront supprimés en plus des 5 000 annoncés», a-t-il précisé.
L’Europe et les États-Unis dans le viseur
Au vu des derniers résultats semestriels, les pays européens et les Etats-Unis devraient être les premiers concernés en raison d'une stagnation, voire une légère baisse, des revenus dans ces régions à l'économie toujours chancelante et frappées par la crise de la dette. En revanche, le produit net bancaire de HSBC a enregistré une croissance à deux chiffres en Asie et en Amérique Latine, des zones où elle compte désormais concentrer ses forces. HSBC avait annoncé dimanche, la cession de 195 de ses banques de détail aux États-Unis, à l'établissement américain First Niagara, pour environ un milliard de dollars, illustrant ainsi sa stratégie de retrait des marchés qu'elle juge les moins porteurs.
Globalement, les revenus mondiaux de HSBC sont restés quasi stables à 35,7 milliards de dollars au 1er semestre de cette année par rapport à la même époque de 2010.
(L'essentiel Online/AFP)
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