nous attendions à plus de problèmes». L'AMMD représente 1900 praticiens, mais René Pizzaferri soupçonne une part importante d'entre eux de ne pas suivre le mouvement. «Beaucoup de cabinets restent ouverts toute la journée. Ce que nous voyons surtout, ce sont des différends entre médecins, un chirurgien qui ne peut pas opérer car un anesthésiste fait la grève du zèle».
Pourtant, mardi, le LCGB tirait la sonnette d'alarme sur les premiers dégâts collatéraux. Le syndicat citait le cas d'un patient dont le congé maladie risque de dépasser la limite légale car son opération du pied a été repoussée à une date ultérieure. «Il peut perdre son emploi», martèle le syndicat.
Séverine Goffin
Authors: L'essentiel