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Dans un livre d'entretiens "Lumière du monde", qui sort mardi en Allemagne et en Italie, le pape a admis pour la première fois l'utilisation du préservatif "dans certains cas", "pour réduire les risques de contamination" du virus du sida. "Dans ce contexte, le raisonnement du pape ne peut pas être considéré comme un tournant révolutionnaire", a ajouté père Lombardi, dont le communiqué risque de décevoir tous ceux qui y avaient vu une ouverture du pape.
Première de la part d'un pape
Père Lombardi soutient que le pape Benoît XVI "n'avait pas voulu prendre position sur le problème des préservatifs en général" lorsqu'il les a condamnés au cours de son voyage en Afrique, en mars 2009, "mais qu'il avait voulu souligner avec force que le problème du sida ne peut pas être résolu avec la seule distribution de préservatifs".
Tout en rappelant que "de nombreux théologiens et personnalités ecclésiastiques ont soutenu déjà des positions similaire", père Lombardi reconnaît que "jusqu'à présent nous n'avions jamais entendu ces propos avec autant de clarté venant de la bouche d'un pape, même si c'était de façon informelle et non officielle".
(L'essentiel Online/AFP)
Authors: L'essentiel