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Sunday, 21 November 2010 21:15

Salon du luxe Le luxe ne connaît vraiment pas la crise

Bijoux étincelants, voitures somptueuses, argenterie princière: ça, c'est l'ordinaire du salon autrichien «Luxury, please». Mais cette année, l'originalité des biens exposés a fait flamber les prix affichés. Ainsi, en ne déboursant «que» 20 000 euros, vous pouviez repartir avec… une baignoire.

Comment ça, c'est cher? Le modèle est en bois, et développé selon des technologies utilisées pour la Formule 1! Combien alors mettriez-vous pour acheter cette table en verre, reposant sur deux souches d’arbres vivants

et dont les branches poussent encore? L'étiquette, elle, annonce 30 000 euros…

Malgré tout ce bling-bling, les organisateurs insistaient: «Le luxe, c’est quelque chose de spécial, quelque chose qui sort de l’ordinaire. Mais cela ne se voit pas qu’avec le prix, c’est aussi une idée, une sensation». Que l'on se rassure, ce n'est pas le billet d'entrée à 39 euros qui a refroidi les (éventuels) acheteurs. Ainsi, sur trois jours, quelque 17000visiteurs ont été accueillis. Eux et leur carte Platinum!

Et s'il faut se faire une raison, autant adopter celle d'Hanni Vanicek, qui dirige depuis cinquante ans une prestigieuse enseigne de linge de maison: «Le luxe, c’est quand, vingt ans après, vous disposez toujours d’un produit magnifique et vous avez oublié combien il a coûté».

Authors: L'essentiel

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Last modified on Tuesday, 30 November 1999 01:00
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