Néophytes et fans de la première heure se sont laissés emporter par les rafales de gros son qui émanaient des enceintes dressées aux extrémités de la scène. Trois écrans géants reproduisaient des décors différents à chaque chanson. Dans son ensemble, côté esthétisme, on avait opté pour un monde postapocalyptique noyé dans l’obscurité, avec les Scorpions comme seuls survivants.
En 2010, le groupe se présente comme étant toujours adepte des gros refrains fédérateurs, qui font se lever une arène entière comme un seul homme. Ainsi, le très fameux «Still Loving You» ne s’adresserait pas uniquement à une jeune demoiselle que Klaus aurait rencontrée dans les années 70. Il devient une déclaration directe à des millions d’admirateurs, dont ceux qui garnissaient la Rockhal, hier, font à n'en pas douter partie... à entendre leurs cris.
Kalonji Tshinza
Authors: L'essentiel