Chaque match donne lieu à des mêlées invraisemblables. Au bout d’une heure de jeu, plusieurs participants gémissent allongés sur le terrain, leurs balais à la dérive. «Nous ne prenons pas tout cela trop au sérieux», explique Zach Doleac, 20 ans, venu pour décrocher, avec ses coéquipiers du Middlebury College dans le Vermont, un trophée déjà remporté par son équipe à l’issue des trois précédentes éditions.
À la fin du tournoi, après deux jours de matches entre 46 équipes, dont certaines issues des prestigieuses universités Yale et Harvard, son équipe avait conservé son titre, après avoir battu celle de l’université Tufts sur le score de 100 à 50.
Comme dans les romans et les films d'Harry Potter, le terrain est circulaire. Les joueurs essaient d’envoyer le souafle (remplacé par une balle de volley) à travers trois grands arceaux, et la saisie du vif d’or rapporte des points supplémentaires. Le résultat ressemble alors à un mélange de rugby, de volley, de basket... qui se jouerait en enfourchant un balai.
Authors: L'essentiel