par «l'impact prolongé de la crise économique mondiale», ainsi que par l'évolution de «la nature des activités et des transactions que nous effectuons».

«Dialogue social a toujours été très bon au sein de la banque»

Des arguments que Marc Glesener, président du syndicat des employés de banques et assurances (ALEBA) et également représentant du personnel de KBL, valide à demi-mots. «La grande raison de ces licenciements repose sur le fait qu'il n'y a plus de possibilité pour la banque de faire face à la baisse d'activité. Mais cela ne va pas empêcher les syndicats de tout faire pour que le nombre d'emplois supprimés soit le plus bas possible.»

Mais le président de l'ALEBA se garde d'avancer tout chiffre définitif. «Le dialogue social a toujours été très bon au sein de la banque, ce qui devrait permettre de trouver les garanties nécessaires pour ceux et celles qui devront partir. Pour le moment, aucun nom n'est connu, tout comme les postes visés. Cela pourra aussi se faire au travers de pré-retraites.»

Fidèle au discours tenu depuis une semaine, ni la direction, ni Marc Glesener n'ont évoqué le rachat de la banque privée par le groupe indien Hinduja pour 1,35 milliard d'euros comme élément explicatif de ces licenciements. La KBL compte près de 1 050 personnes au Luxembourg et plus de 2 600 en comptant l'ensemble du personnel travaillant dans ses bureaux à l'étranger.

(Jmh/L'essentiel Online)

Authors: L'essentiel

pour en savoir plus...