"Aujourd'hui tôt dans la matinée, Ratko Mladic a été arrêté", a annoncé le président serbe.
Le TPI recherche encore un fugitif Sur les 161 personnes inculpées par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) depuis sa création en 1993, un seul est toujours en fuite depuis l'arrestation jeudi de l'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie Ratko Mladic. Goran Hadzic, 52 ans, ancien président de la République serbe auto-proclamée de Krajina, qui s'étendait sur environ un tiers du territoire de la Croatie durant la guerre (1991-1995), est accusé de crimes de guerre et contre l'humanité.Il a disparu de son domicile peu après la publication de son inculpation en juillet 2004 et ne s'est pas rendu malgré les appels du gouvernement serbe. Il doit répondre de quatorze chefs de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité pour son implication présumée dans les meurtres de centaines de civils croates et la déportation de dizaines de milliers de Croates et autres non-serbes par les troupes serbes durant la guerre de Croatie (1991-1995).
Boris Tadic a précisé que Ratko Mladic avait été arrêté "sur le territoire de Serbie", sans indiquer de lieu précis.
"Le processus d'extradition est en cours", vers la Haye, où siège le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie, qui a inculpé Ratko Mladic de génocide pour son rôle pendant la guerre de Bosnie (1992-1995), a poursuivi M. Tadic.
Cette arrestation représente "le résultat d'une pleine coopération de la Serbie avec le tribunal de la Haye. Aujourd'hui, nous fermons un chapitre de l'histoire de notre région qui nous mènera vers une pleine réconciliation" régionale, a-t-il ajouté.
L'arrestation de Ratko Mladic était une condition posée depuis longtemps par l'Union européenne à l'intégration future de la Serbie.
Il est inculpé notamment pour génocide pour son rôle dans le massacre de Srebrenica (Bosnie), où périrent 8000 hommes et adolescents musulmans bosniens, et pour le siège de Sarajevo.
L'essentiel Online avec agences
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