Michel Platini, président de l'UEFA, seul candidat à sa succession, pourra être réélu pour quatre ans mardi à Paris par un vote des 53 fédérations membres ou juste par acclamation, comme l'a laissé entendre lundi le secrétaire général de l'instance Gianni Infantino. «Il y a un seul candidat, et il y a déjà eu une acclamation l'année dernière quand il a dit devant le congrès (à Tel-Aviv) qu'il se représentait», a commenté M. Infantino, lundi, en marge du comité exécutif précédant le congrès électif mardi à Paris.
«C'est inscrit dans les statuts: si une élection par acclamation est proposée au congrès par un vice-président de l'UEFA, alors les membres du congrès (représentants des 53 fédérations de l'UEFA) votent pour un vote ou une acclamation. Si cette dernière procédure est retenue, ils acclament et le président est élu», avait expliqué Alexandre Fourtoy, directeur de la communication de l'UEFA. Interrogé dimanche sur quelle procédure lui plairait pour être réélu, Michel Platini, 55 ans, ne s'était pas prononcé: «ce n'est pas moi qui décide, ce sont les membres du congrès». Le 26 janvier 2007, lors du précédent congrès électif, il y avait deux candidats, le Suédois Lennart Johansson, alors président sortant, et Michel Platini.
«C'est spécial et émouvant»
Mardi devant les membres du congrès de l'instance européenne, Michel Platini a d'abord déclaré: «c'est spécial et émouvant car jamais le petit-fils d'immigrés italiens que je suis et qui a grandi dans un petit village de Lorraine n'aurait pensé un jour se retrouver à s'adresser à vous, au Grand Palais, en tant que président de l'UEFA». «Au cours de ma carrière de joueur, j'ai connu des moments intenses, a-t-il poursuivi. Mais une de mes plus belles émotions restera sans doute celle que vous m'avez offerte il y a quatre ans, lorsqu'à Düsseldorf vous m'aviez élu à la tête de cette prestigieuse institution».
«Nous avons notamment comme devoir de penser à la prochaine génération, a-t-il ajouté. De penser au football que nous voulons laisser à nos enfants et petits-enfants. Alors continuons d'avoir le courage de prendre les décisions qui s'imposent pour protéger le football tel que nous l'aimons».
«Nous sommes les garants de ce football et les gardiens d'un idéal, a encore souligné l'ancien capitaine des Bleus. Nous devons en être fiers. En tout cas moi j'en suis fier. Et fier de continuer à être à votre service et au service de ce jeu qu'est le football. Et surtout fier d'avoir votre confiance. Car aujourd'hui je sais que vous avez confiance en moi, et c'est la plus belle des récompenses que je pouvais espérer».
(L'essentiel Online/AFP)
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