Marco Schank, ministre luxembourgeois délégué au Développement durable, est ce mardi à Kiev pour participer à une conférence et à un sommet pour les 25 ans de la catastrophe de Tchernobyl. Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, le Premier ministre français François Fillon et des représentants d'une cinquantaine de pays sont également présents.
740 millions d'euros d'aide internationale supplémentaire
Une intensité équivalente à au moins 200 bombes d'Hiroshima Le 26 avril 1986 à 01h23, le réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl explose au cours d'un test de sécurité à la suite d'erreurs de manipulation. La déflagration soulève la dalle supérieure du réacteur, d'un poids de 2000 tonnes.Le combustible nucléaire brûle pendant plus de dix jours. Il rejette des éléments radioactifs d'une intensité équivalente à au moins 200 bombes d'Hiroshima et contamine une bonne partie de l'Europe, principalement l'Ukraine, le Bélarus et la Russie. Pour éteindre l'incendie et nettoyer la zone autour de la centrale, l'URSS a envoyé en quatre ans 600 000 «liquidateurs» exposés à de fortes doses de radiation, avec une protection minime. Tchernobyl n'a été définitivement fermé qu'en décembre 2000 après plusieurs incidents et quatre centrales, avec 15 réacteurs, sont toujours en exploitation dans le pays. Moscou et Minsk ont pour leur part récemment décidé de la construction d'une centrale au Bélarus.
Ils tenteront de réunir les 740 millions d'euros (sur 1,5 milliard nécessaire au total) qui manquent pour financer les travaux liés à la construction d'une nouvelle chape isolant le réacteur accidenté et discuteront du développement du nucléaire civil.
Le Luxembourg fait partie de ces donateurs et a décidé de poursuivre sa contribution en accordant au fonds de réhabilitation de Tchernobyl 1,5 million d'euros supplémentaires.
(L'essentiel Online avec AFP)
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