> Affaire des quotas Blanc, lavé de tout soupçon, au 20h de TF1
Friday, 13 May 2011 10:31

Affaire des quotas Blanc, lavé de tout soupçon, au 20h de TF1

Affaire des quotas Blanc, lavé de tout soupçon, au 20h de TF1

Après plus de quatre heures de réunion, sans surprise, le sélectionneur de l'équipe de France a été dédouané et peut désormais préparer son passage tant attendu vendredi au journal de 20h de TF1.

Le président de la FFF Fernand Duchaussoy a annoncé par ailleurs «l'engagement de procédures disciplinaires» à l'issue des enquêtes diligentées par la Fédération et le ministère des Sports mais s'est refusé à toute autre précision sur le sujet par «respect pour le droit du travail». Selon des sources concordantes, François Blaquart et André Prévosto sont les deux personnes visées par ces procédures. Le Directeur technique national avait été suspendu à titre provisoire par la ministre des Sports Chantal Jouanno pour avoir évoqué l'idée de «quotas» lors de la fameuse réunion de la Direction technique nationale le 8 novembre, ajoutant cette phrase terrible: «On peut baliser, en non-dit, sur une espèce de quota», selon le verbatim publié par le site Mediapart.

Ses «mots inacceptables»

André Prévosto, proche de M. Duchaussoy, est l'homme qui a reçu l'enregistrement de la réunion des mains de Mohammed Belkacemi sans en avertir sa hiérarchie. Une attitude qualifiée de «faute» mardi par Patrick Braouezec, membre la commission d'enquête de la «3F». M. Prévosto n'en est pas à sa première incartade. En novembre dernier, il avait déjà été accusé d'orchestre des manœuvres contre l'ancien directeur général de la FFF, Jacques Lambert, qui avait démissionné le 26 novembre. À un peu plus d'un mois des élections à la tête de la FFF, le 18 juin, M. Duchaussoy n'a donc pas pu éviter cette procédure disciplinaire à l'encontre de son homme de confiance.

Plus globalement, Fernand Duchaussoy a reconnu «des dysfonctionnements» et présenté ses «excuses» pour des «mots inacceptables». Il a également promis que «toute réflexion» sur les binationaux, à l'origine des dérapages verbaux du 8 novembre, serait «arrêtée». «On ne peut pas apporter de mauvaises réponses à de bonnes questions», s'est-il justifié.

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Last modified on Tuesday, 30 November 1999 01:00
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