Danser sur du rap à 53 ans, c'est un challenge?
Clémentine Célarié: J'avais fait beaucoup de danse, mais jamais à ce point. Au début, c'était difficile, mais la musique me donne tellement la patate que c'est allé. J'avais envie et besoin de faire des trucs physiques... même si, à la fin du spectacle, je suis une sorte de loque humaine, je suis morte.
C'est aussi un moyen de vous sentir jeune?
Non, pas jeune, mais vivante. J'ai un ami malade qui ne peut plus bouger. Je pense à lui tous les soirs et me dis que je dois le faire par respect pour les gens qui ne peuvent pas se mouvoir.
Ils adorent. Ce sont d'excellents partenaires. Je les ai toujours élevés dans l'idée de partager beaucoup de choses et une grande confiance mutuelle, sans prendre en compte la différence d'âge. Il n'y a donc jamais eu de clivages ni de conflits graves. Sûrement aussi grâce à la musique.
Ils n'ont pas le même père mais ont grandi avec vous?
Oui, ils ont toujours vécu avec moi, même si leurs pères, dont j'étais séparée, n'étaient pas loin. Il y a en fait deux papas pour mes fils de 26, 21 et 18 ans. L'un est un Guinéen et l'autre, un Belge.
Et en ce moment, vous avez un homme dans votre vie?
Oui, j'ai un compagnon. Je suis quelqu'un de très passionné. Et comme je suis tombée sur un homme qui partage mon goût de la passion, on la vit et on compte la faire durer.
Vous reverra-t-on bientôt au cinéma?
À la rentrée, je serai sur France 2 dans un film baptisé «J'ai peur d'oublier». Mais je ne veux plus faire de petits rôles. Donc tant que j'aurai des rôles secondaires, je ne ferai plus ni de cinéma ni de TV. Mais j'espère bien pouvoir me produire un peu partout avec «Groo2ve».
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