Barack Obama s'est recueilli jeudi sur le lieu des attentats du 11 Septembre à New York. Il a prévenu que les Etats-Unis n'oublient «jamais», après l'élimination d'Oussama Ben Laden. Le Pakistan, lui, a menacé de remettre en cause sa coopération militaire avec Washington.
Le mystère de l'hélico écrasé Les meilleurs photomontages du corps de Ben Laden L'opération qui a mené à la mort de Ben LadenOussama Ben Laden«Ce qui s'est passé dimanche (au Pakistan) (...) a envoyé un message au monde entier, mais aussi chez nous: quand nous disons que nous n'oublierons jamais, nous le pensons», a affirmé M. Obama lors d'une visite dans une caserne de pompiers de Manhattan. Il s'est ensuite rendu dans un commissariat de police.
A «Ground Zero», M. Obama a déposé une simple couronne de fleurs aux couleurs du drapeau américain, posée sur un tréteau en bois, avant de s'incliner solennellement et d'observer quelques instants de silence. Il s'est ensuite entretenu en privé avec une soixantaine de proches de victimes des attentats.
Le vice-président Joe Biden a de son côté participé à une cérémonie au Pentagone, sur lequel un des quatre avions détournés par Al-Qaïda s'était écrasé. L'idée de ces cérémonies, selon la Maison Blanche, n'était pas de «parader», mais de rendre hommage aux victimes des attentats.
Islamabad met en garde
La mort de Ben Laden affaiblit en revanche Islamabad, soupçonné d'avoir fermé les yeux sur cette cavale. Sommé de s'expliquer sur la présence depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, du chef d'Al Qaïda près d'une école militaire, le Pakistan a rejeté de nouveau jeudi ces soupçons et prévenu Washington que tout nouveau raid aurait des conséquences.
«Toute action identique violant la souveraineté du Pakistan justifiera un réexamen du degré de coopération dans les domaines militaires et du renseignement avec les États-Unis», a averti l'armée pakistanaise. Le chef d'état-major a également ordonné à tous les chefs de corps de réduire le nombre d'instructeurs militaires américains présents au Pakistan au strict minimum.
(L'essentiel Online/AFP)
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