«Nous n'avons pas encore trouvé un appareil photo qui appartienne formellement à l'inculpé. Mais nous n'excluons pas que cela puisse être le cas. Il est encore trop tôt pour l'exclure», a déclaré le porte-parole de la police Paal-Fredrik Hjort Kraby au journal local Aftenposten.
La police a confirmé être à la recherche d'une vidéo pour deux raisons. D'une part, le document serait une source d'informations utiles pour l'enquête et le procès. D'autre part, les autorités souhaitent mettre la main sur un tel document avant qu'il ne tombe entre de mauvaises mains. Ce qui serait «désastreux», selon le Aftenposten.
L'importance de conserver des traces
Dans son manifeste, Anders Behring Breivik avait insisté sur l'importance de conserver des traces des attaques menées au nom de la cause qu'il entend défendre. Une volonté qui n'avait pas attiré l'attention des enquêteurs jusqu’à ce que des témoins du massacre de l'île d'Utoya racontent que celui qui a aussi revendiqué les attentats d'Oslo avait une caméra avec lui le jour du drame, et qu’il s'en était servi, relève le site de 20 minutes France.
Dans le cadre de l'enquête sur le massacre d'Utoya, la police est déjà en possession de centaines de caméras, de téléphones portables et de supports numériques. Chaque image, chaque séquence vidéo est analysée par une équipe d'enquête spéciale de la centrale de la police dans le quartier du Grønland, à Oslo, précise la presse norvégienne.
(L'essentiel Online/gco)
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