Juste avant la reprise des qualifications pour l'Euro-2012 en septembre, les principales puissances continentales s'offrent ainsi un bon galop d'essai même si la plupart des grands Championnats n'ont pas encore repris. Les Italiens, qui ne sont plus qu'à deux doigts d'obtenir leur billet pour l'Euro-2012 en Pologne et en Ukraine, n'ont pas choisi la facilité en se frottant aux champions du monde et d'Europe espagnols. Si Cesare Prandelli a décidé d'effectuer une large revue d'effectif, son homologue ibérique Vicente Del Bosque doit jongler avec les blessures et les absences de Xavi, Puyol, Fabregas, Sergio Ramos, Capdevilla et Marchena.
Le programme - Qualifications de l'Euro-2012:Irlande du Nord - Iles Féroé - Amical:
Italie-Espagne
Norvège - République Tchèque
Allemagne - Brésil
Autriche - Slovaquie
Pologne - Géorgie
France - Chili
Albanie - Monténégro
Ecosse - Danemark
Slovénie - Belgique
Sénégal - Maroc
Bosnie-Herzégovine - Grèce
Eire - Croatie
Japon - Corée du Sud
Honduras - Venezuela
Turquie – Estonie
États-Unis - Mexique
Tunisie - Mali
Gabon - Guinée
Russie - Serbie
Belarus - Bulgarie
Côte d'Ivoire - Israël
Liechtenstein - Suisse
Ukraine - Suède
Portugal - Luxembourg
Bosnie - Grèce
La réception par les triples champions du monde allemands du Brésil, quintuple vainqueur du Mondial, charrie également un parfum d'histoire. Si les deux équipes se sont croisées pour la dernière fois en 2005 en demi-finale de la Coupe des Confédérations (victoire 3-2 du Brésil), le match rappellera surtout la finale du Mondial-2002 et le doublé de Ronaldo, récemment parti à la retraite. Cette fois, les vedettes auriverde se nommeront Neymar et Ganso, avides de se racheter après une Copa America bien terne (élimination en quart de finale). Pour le sélectionneur Mano Menezes, chargé de mener le Brésil à la victoire finale lors du Mondial-2014 organisé sur son sol, il s'agira aussi de regagner un peu du crédit entamé par le fiasco du tournoi continental.
La Mercedes-Benz-Arena de Stuttgart affichera complet pour l'occasion (54 767 spectateurs) pour un match qualifié de «test intéressant» par le patron de la NationalMannschaft Joachim Löw. «Seules des nations fortes comme le Brésil peuvent révéler les faiblesses d'une équipe», a expliqué le sélectionneur allemand, dont l'équipe est elle aussi toute proche de décrocher son sésame pour l'Euro.
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