Le 4 mai 2011 au matin, un boulanger découvre devant sa porte un jeune homme âgé de 17 ans, simplement vêtu d'un jean, semblant être en état de choc. Hospitalisé, il explique aux policiers avoir donné rendez-vous dans un parc à une jeune fille rencontrée via le réseau social Facebook. Lors de la rencontre, celle-ci est accompagnée de deux jeunes de 16 et 18 ans.
«Toute la nuit, ils lui faisaient subir des violences et des auto-humiliations, il était contraint de se dénuder, de mimer des gestes obscènes frisant le viol», rapporte la préfecture dans un communiqué. «Tout ceci était filmé et photographié». Avant de quitter les lieux, le trio lui dérobait ses affaires personnelles.
La jeune femme a également donné des coups
Saisis, les policiers du service de l'accueil et de l'investigation de proximité (SAIP) interpellaient le 10 mai les suspects à leurs domiciles à Paris et en Seine-Saint-Denis et retrouvaient des affaires de la victime. Selon la préfecture, «l'appât» aurait reconnu avoir prémédité les violences et demandé le renfort de deux «tortionnaires». Elle aurait même donné les premiers coups.
«Elle argue d'une volonté d'humiliation de la victime sans autre raison apparente, les actes de violences étant des agissements totalement gratuits que seules des expertises psychiatriques à venir permettront peut être de mieux interpréter», précise-t-on à la préfecture.
(L'essentiel Online)
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