Le premier «Tron» est devenu culte pour les geeks. N'avez-vous pas eu peur que le second soit cantonné à ce public?
Joseph Kosinski: Si! Nous avons fait beaucoup d'efforts pour faire savoir aux non-geeks qu'ils pourraient apprécier ce film. Heureusement, le bouche à oreille nous a aidés dans ce sens.
«Tron - L'héritage»
De Joseph Kosinski. Avec Garrett Hedlund, Jeff Bridges.
Disney. Disponible
Beaucoup de gamers étant des femmes, avez-vous envisagé la possibilité que Flynn ait une fille plutôt qu'un fils?
Oui, mais nous avons pensé que Quorra (Olivia Wilde) serait un personnage féminin bien plus intéressant.
Quel a été l'effet le plus difficile à réaliser?
Je voulais que le public n'ait aucune idée de ce qui est réel et de ce qui est virtuel. J'étais intéressé par le gommage des limites entre les deux.
Le budget des costumes a grimpé à 13 millions de dollars, à cause des
vêtements incrustés d'ampoules LED. Était-ce nécessaire?
Il était important pour moi que les personnages éclairent leur environnement et s'éclairent entre eux. Cela aurait été incroyablement difficile à simuler en postproduction.
Jeff Bridges a-t-il été flatté de se voir rajeuni?
Je crois qu'il a trouvé ça un peu étrange. Il a comparé ça à la première fois que vous entendez votre voix enregistrée. Ce n'est pas nécessairement ce à quoi on s'attend.
Voudriez-vous vivre dans un univers tel que celui de «Tron»?
Je l'ai fait pendant trois ans. C'est bon d'être de retour dans le monde réel.
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