Cette année, la ville d'Esch-sur-Alzette aura besoin d'un prêt de 16 millions d'euros, étalé sur vingt ans et qui pourra être débloqué par tranches. Il devrait être voté aujourd'hui au conseil communal. Pour Félix Braz (Déi Gréng), premier échevin, il n'y a rien d'inhabituel. «C'est un emprunt traditionnel que nous réalisons chaque année afin de pouvoir assurer l'équilibre. La plupart du temps, nous n'avons même pas besoin de piocher dedans».
Il n'empêche que cette année, 9 millions seront utilisés de façon certaine. «Nous pensions devoir emprunter 20millions d'euros. Mais nos recettes sont plus importantes que prévu», se félicite Félix Braz.
Derrière ces dépenses se cachent des travaux d'envergure comme la rénovation de l'école du Brill, de la place de la Résistance (Brill) ou la construction de l'école Nonnewisen, dont l'utilité fait l'unanimité. Le débat se situe plutôt au niveau d'anciens projets, jugés «gadgets» par l'opposition. «La passerelle de la gare ne sert pas à grand-chose. Un jour, il faudra rembourser et les électeurs feront les comptes», détaille Frunnes Maroldt (CSV). Avant les élections communales, il craint une augmentation des impôts et prédit un nouvel emprunt.
Thomas Holzer
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