1,05 million d'euros. Voici le montant de la dette du LCGB communiqué lundi par Robert Weber, président du syndicat chrétien. Un chiffre officiel bien loin des bruits qui courraient et qui faisaient état d'une fourchette comprise entre 1 et 9 millions d'euros. Des dettes liées à des prêts - à hauteur de 500 000 euros -, des arriérés de factures - à hauteur de 400 000 euros - et à la gestion du centre de formation Jean-Baptiste Rock pour 150 000 euros, selon le président du LCGB. Aucune référence à l'ASBL ProActif n'a été réalisée pour justifier les manques dans la trésorerie, comme l'affirme certaines sources.
Afin de remédier à cette situation financière difficile, le syndicat entend donc prendre le taureau par les cornes et entreprendre des coupes sévères dans tous les postes budgétaires. D'ici à 2015, 1,2 million d'euros d'économies sont attendues, histoire de faire repasser les comptes dans le vert. Des départs en pré-retraite, le non-remplacement des personnels partant et un frein à l'évolution salariale sont désormais au programme.
Mais la mesure emblématique réside dans la mise en congé sans solde d'Aly Kaes et Marc Spautz, les deux députés CSV, salariés du LCGB. Une économie estimée à 125 000 euros par an. Les deux élus ont d'ailleurs six mois pour accepter le changement substantiel du contrat de travail. En cas de refus, ils pourraient être licenciés. À noter que le président Weber n'envisage nullement de démissionner, malgré les grandes difficultés financières du syndicat. Le député CSV entend bien aller jusqu'au terme de son mandat syndical, prévu en 2014.
Jmh/L'essentiel Online avec Pa.T
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