Création de postes d'apprentissages et utilisation des outils législatifs mis à disposition des entreprises. Voici les deux mesures préconisées vendredi par la Fedil afin de «faciliter l’intégration des jeunes au marché de l’emploi et leur permettre d’acquérir une première expérience professionnelle.» Deux recommandations de la part de l'organisation patronale qui interviennent trois seulement après les nouvelles mesures présentées par le ministre du Travail, Nicolas Schmit, pour lutter contre le chômage des jeunes.
Une démarche destinée avant tout à «combler le manque de main-d’œuvre qualifiée dans l’industrie et l’artisanat luxembourgeois», selon le communiqué publié vendredi. Et ce, dans un contexte «d'amélioration de l'activité économique.» Une amélioration toutefois jugée fragilise et qui fait dire à l'organisation qui regroupe 530 entreprises de l'industrie, de la construction et service aux entreprises que «la prochaine indiciaire ne détériorera davantage la compétitivité-coût des entreprises».
Autre cheval de bataille mis en avant par la Fedil, la féminisation des dirigeants d'entreprise. Opposée à l'introduction de quotas obligeant les entreprises luxembourgeoises à placer des femmes à leur tête, la Fedil préconise la mise en place d'un plan d'action «qui vise à la fois la sensibilisation et l'accompagnement des femmes. Un plan qui devrait être présenté à la fin de l'année.
(Jmh/L'essentiel Online)
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