Le gouvernement a annoncé avoir étudié le manifeste écrit et publié sur Internet par l’homme qui a reconnu être l’auteur des attentats à Oslo et sur l’île d’Utoya. «Le Grand-Duché du Luxembourg s’y trouve mentionné, dans différents contextes, à 21 reprises». Le manifeste relate également les positions de Jean-Claude Juncker, premier ministre luxembourgeois, dans sa vision et sa construction de l’Europe.

Alors que la plupart des passages qui critiquent le Grand-Duché traitent principalement du «risque» potentiel du pays du fait de son «nombre de musulmans» et de sa position sur «le multiculturalisme», comme le révélait L’essentiel Online lundi, le gouvernement a plaidé pour cette «mise en évidence de la richesse et de la cohésion sociale» du pays.

Le Luxembourg étant désigné comme une «cible» potentielle et surtout «prioritaire» par l’auteur, les services concernés sont «en train de procéder aux vérifications et recoupement usuels en pareille circonstance». Le Grand-Duché, en association avec les services norvégiens, compte «tirer les enseignements et adapter, le cas échéant, les dispositifs en place destinés à assurer la sécurité du pays et de sa population».

Tout comme Jean-Claude Juncker, le manifeste s’intéressait de près au Luxembourg, notamment à ses partis, dont l’ADR, qui s’est exprimé officiellement sur le sujet ce mardi, commentant avec la plus grande distance les écrits d’«un psychopathe».

(JV/L'essentiel Online)