Revue de presse... |
Services et gestion |
La rupture à l'amiable dans le paysage.- Deux ans après leur entrée en vigueur, les ruptures conventionnelles de contrat de travail ont trouvé leur place entre licenciements économiques et licenciements pour faute. Le rythme de croisière est à 20.000 homologations par le ministère du Travail chaque mois (19.502 unités en mai). Le dispositif a été apprivoisé par les parties, avec un taux de refus d'homologation pour irrecevabilité passé de 12 à 3% entre août 2008 et aujourd'hui, et de refus d'homologation pour protéger les droits du salarié de 21 à 8-10%.(La Tribune) Stimuler le dépôt de brevets français.- Un rapport de 3 économistes pour le conseil économique et social sur le sujet des brevets en France a été remis à Valérie Pécresse la semaine dernière. Il contient 12 propositions pour rattraper le retard français en matière de dépôts (12e rang mondial seulement alors qu'au 6e rang pour la productivité des publications scientifiques). Une bourse électronique des brevets pourrait être mise en place, afin de stimuler la "marchandisation" des brevets. Un guichet unique devrait voir le jour pour les dépôts à travers les sociétés d'accélération de transfert de technologie, instaurées par la réforme des universités.(Les Echos page 2) Plus-values immo à taxation progressive : que les terrains nus.- Interpellé par des députés UMP ne comprenant pas trop la proposition de Christine Lagarde de faire croître avec le temps de détention du bien le niveau de taxation sur les plus-values immobilières, Bercy précise qu'une telle option ne vise que les terrains non bâtis. L'objectif étant de mettre sur le marché des terrains vierges, et pas d'accélérer les transactions immobilières.(Les Echos page 3) On peut acheter le nom de son concurrent en "adword".- Suite à une décision de la Cour de Justice européenne, Google libéralise l'achat d'adwords portant sur les noms de concurrents. A partir du 14 septembre, les titulaires de marque ne pourront plus empêcher un concurrent ou un distributeur d'acheter leur nom comme mot-clé.(La Tribune - Les Echos page 16)
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Tendances |
Disparités de revenu : l'écart se creuse entre générations, se réduit entre régions.- Entre 2002 et 2007 en métropole, le revenu médian des Français a plus augmenté que l'inflation (+16% contre +10%). Les disparités régionales en matière de revenu des ménages tendent à se réduire, selon la dernière étude INSEE sur le sujet. Les écarts de revenus se réduisent aussi entre ville et campagne, notamment sous l'effet de migration d'urbains vers les zones rurales. Par contre les disparités s'accroissent entre jeunes et vieux.(La Tribune - Les Echos page 4) La difficile intégration des doctorants.- Les titulaires d'un doctorat (bac+8) peinent à s'insérer professionnellement en France. Trois ans après l'obtention du diplôme, le taux de chômage des doctorants est de 10%, contre 7% pour celui des bac+5 (chiffres 2007). La faute à un sous-investissement chronique en R&D dans le secteur privé et à la préférence générale aux ingénieurs.(Les Echos page 2) Réforme de l'évaluation des fonctionnaires.- A partir de janvier 2012, les fonctionnaires d'Etat ne seront plus notés comme c'était le cas depuis 1946. A la place, ils passeront un entretien annuel d'évaluation, dont les détails ont été publiés vendredi au JO.(Les Echos page 3) Milliardaires généreux.- La généreuse initiative lancée mi-juin par Warren Buffet et Bill Gates, invitant les grandes fortunes à se délester de la moitié de leur fortune au profit d'oeuvres caritatives, a séduit une quarantaine de milliardaires US. Même si pour l'heure aucun engagement contraignant n'a été pris.(Les Echos page 11 - Figaro page 19)
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Affaires |
Risque de bulle obligataire.- Les émissions d'obligations "pourries" atteignent des niveaux très haut en 2010, à 145,7 milliards d'euros dans le monde à fin juillet, selon Dealogic. Soit un niveau historique n'ayant été atteint (et qui sera sûrement dépassé à la fin de l'année) qu'en 2007. La reprise de ce segment spéculatif a repris de la vigueur fin 2009 suite à la crise du crédit bancaire. Les analystes évoquent un risque de bulle.(Les Echos page 20)
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